SMUDGE

Auteur : Rachel Axler, d’après la pièce éponyme
Adaptation : Tadrina Hocking
Mise en scène : Tadrina Hocking
Musique originale : Simon Meuret
Scénographie : Capucine Grou-Radenet
Chorégraphie : Martine Harmel
Lumière et conception sonore : Esteban et Jean-François Domingues
Avec : Constance Carrelet, Rudy Milstein, Alexandre Texier et Jean François Domingues au son

 

Quand un couple de trentenaires attend avec impatience l’arrivée de sa progéniture et que celle-ci est son pire cauchemar.

 

Dates et horaires : lundi 29/05 à 21h15, vendredi 02/06 à 19h00, LUNDI 05/06 À 22H00, jeudi 08/06 à 19h00.

 

Bio de la metteuse en scène

Metteur en scène, comédienne et autrice, Tadrina se forme à l’École du Théâtre National de Chaillot de 1995 à 1997. En parallèle avec sa carrière d’actrice, elle assiste de nombreux metteur en scène au théâtre, dont Jérôme Savary, Agnès Boury, Stéphane Hillel… En 2012, Elle traduit, adapte (avec E. Rivière) et met en scène (avec D. Alexis) la comédie musicale Je t’aime, tu es parfait, change ! En 2021 elle met en scène Laissez-moi danser de D. Lacouque et A. Roman à la nouvelle Seine. Elle est également co-autrice de la pièce Après-Coup qui se jouera cet été au théâtre des Carmes.

 

Note d’intention de l’auteure

Smudge est une comédie dramatique qui pose les questions sans pudeur et sans filtre des projections parentales. C’est une allégorie sur la parentalité et ses injonctions. Qui sommes-nous lorsque nous sommes confrontés à notre pire angoisse ? Seul, face à une réalité insoutenable qu’il doit gérer au quotidien, l’être humain est capable du meilleur comme du pire.

Le rejet de la mère pour son enfant mais son acceptation latente, l’adoration du père mais son rejet inconscient. Le désintéressement d’un oncle qui, certainement, se protège. Le rythme de la pièce est soutenu à la manière des comédies anglaises, les dialogues fusent et rendent le sujet touchant et métaphorique. C’est dans l’acceptation que les personnages vont s’épanouir, se retrouver, vaincre ensemble la peur. La lecture de ce texte m’a laissée pantelante et heureuse ; sa cruauté et sa pertinence m’ont permis de toucher du doigt la complexité de ces êtres, me révélant avec la force de l’évidence la nécessité pour moi de le mettre en scène.