ON AVAIT DIT “PAS LES MERES”

Auteur : Alexandre Texier
Mise en scène : Jill Gagé
Avec : Christophe Fluder, Laetitia Giorda, Eve Herszfeld, Laurent Muzy,Alexandre Texier

 

Deux infirmiers décident de kidnapper la mère de la ministre de la santé qui est traitée pour une rechute de cancer dans une clinique, pour la soigner clandestinement dans leur hôpital. Si la ministre veut récupérer sa mère, il faudra qu’elle sauve le système public de santé. Malheureusement pour nos deux soignants, la mère de la ministre est suicidaire.

 

Dates et horaires : lundi 22/05 à 19h45, jeudi 25/05 à 19h00, lundi 29/05 à 22h00, jeudi 01/06 21h15, lundi 05/06 à 19h00, jeudi 08/06 à 19h45.

 

Bio de la metteuse en scène

Formée aux cours Florent et à l’Atelier de Blanche Salant à Paris, Jill Gagé fonde la compagnie de théâtre La Comédie Humaine avec Alexandre Texier. Elle y crée et produit des spectacles jeune public puis le solo d’Alexandre, L’Errance Moderne, dont elle signe la mise en scène. Jill travaille aussi dans le cinéma, d’abord en tant qu’assistante réalisateur puis actuellement en tant que directrice de casting.

 

Note d’intention de l’auteur

Étant issu de milieu populaire, j’ai toujours entendu que le service public était le capital du pauvre. Mais pas uniquement ! C’est aussi un instrument qui assure une forme de cohésion nationale. En effet, il garantit à tous la certitude d’être soigné, d’être éduqué, de se déplacer, d’être approvisionné en énergie, de vivre en sécurité et ce quels que soient vos revenus, votre origine et vos opinions. Petit à petit, depuis le milieu des années 80, le service public est détricoté, lentement mais sûrement, au bénéfice d’acteurs privés et au détriment des plus fragiles dans un premier temps, puis des classes moyennes dans un second. J’ai choisi de traiter ce sujet dans le contexte de l’hôpital public pour plusieurs raisons. D’abord, ayant vécu dix ans avec une infirmière en réanimation, je connais bien les préoccupations des soignants. Ensuite, c’est un service public où il est évidemment question de vie ou de mort, ce qui rend l’enjeu très clair. Et enfin, depuis la crise du covid, la lumière a été faite sur la volonté de l’État de ne pas régler le problème malgré un discours de façade. Mon ambition avec cette pièce est d’aborder ce sujet grave avec humour et sans donner de leçon.