LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE

Auteur : Olivier Guez,  d’après le roman éponyme
Adaptation : Mikaël Chirinian
Mise en scène : Benoît Giros
Avec : Mikaël Chirinian

Josef Mengele, médecin à Auschwitz, a envoyé 400 000 hommes à la chambre à gaz. Après la fin de la guerre, il s’est enfui en Argentine, comme beaucoup de dignitaires nazis. Mais lui, n’a jamais été arrêté. Adapté du roman d’Olivier Guez, ce spectacle raconte la cavale de celui qu’on a surnommé « l’Ange de la mort d’Auschwitz ». Un récit à la fois historique et intime qui cherche à comprendre comment une telle fuite a été possible et pourquoi Josef Mengele a échappé à la justice des hommes.

 

Dates et horaires : lundi 22/05 à 21h15, jeudi 25/05 à 19h45, lundi 29/05 à 19h45, jeudi 01/06 à 19h00, lundi 05/06 à 19h45, jeudi 08/06 à 21h15.

 

Bio du metteur en scène

Benoît Giros explore des territoires inconnus et immatériels : la solitude avec L’idée du Nord de Glenn Gould, Le Jardin secret de Jean Zay (d’après Souvenirs et solitude), le passé avec Old Times de Harold Pinter et Au Jour le jour, Renoir, 39 (d’après La règle du jeu de Jean Renoir). En 2023, Il mettra en scène et jouera Une Merveilleuse histoire de sexe dégueulasse de Pierre Notte. En tant qu’acteur, au théâtre, au cinéma et à la télévision, il a travaillé entre autres avec Pierre Notte, Arthur Nauzyciel, Eric Guirado et Rachid Bouchareb.

Note d’intention de l’auteur

Adapté du roman éponyme d’Olivier Guez, La disparition de Josef Mengele raconte les quarante ans de cavale de celui qui était surnommé : « L’Ange de la mort d’Auschwitz ». Ce texte relate point par point le contexte qui a permis à un criminel contre l’humanité tel que le docteur Josef Mengele de ne jamais être confronté à la justice. L’enquête qu’a menée l’auteur (Olivier Guez) permet de se rendre compte du contexte mondial durant la période 1949-1985 pendant laquelle un grand nombre de dignitaires nazis ont pu bénéficier de protections et vivre sans jamais être inquiétés.

Une ligne narrative plus intime se dessine en perspective dans ce texte, celle du fils de Josef Mengele, Rolf Mengele, qui viendra au Brésil retrouver son père et le confronter à ses forfaits. A travers le fils, c’est nous-même qui attendons des aveux, des regrets car, sans regret, tout peut toujours recommencer. « Toutes les deux ou trois générations, lorsque la mémoire s’étiole et que les derniers témoins des massacres précédents disparaissent, la raison s’éclipse et des hommes reviennent propager le mal. »