LA SUBVERSION DU LANGAGE

Auteurs : Clément Viktorovitch et Ferdinand Barbet
Mise en scène : Ferdinand Barbet
Avec : Clément Viktorovitch

 

Clément Viktorovitch est politologue, docteur diplômé de Science-Po Paris. Depuis plus de dix ans, il propose au grand public des outils pour analyser les discours politiques. Aujourd’hui sur scène, il se glisse dans la peau d’une version alternative de lui-même. Non plus le décrypteur des politiques… mais leur conseiller. Avec lui, nous suivrons de l’intérieur, et par le prisme du langage, la montée en puissance d’un candidat qui, grâce à son expertise, deviendra Président de la République.

 

Dates et horaires : mardi 23/05 à 19h00, vendredi 26/05 à 19h45, mardi 30/05 à 21h15, vendredi 02/06 à 20h30, vendredi 09/06 à 19h00.

 

Bio du metteur en scène

Ferdinand Barbet se forme à l’école supérieure de l’ERACM dont il sort en 2013. Il est artiste associé à La Comédie de Reims (CDN) entre 2016 et 2019 et enseigne le jeu aux comédiens de l’ERACM depuis 2019. Les spectacles qu’il met en scène sont parfois issus de textes qu’il a lui-même écrits (Narcisse, Salopards…), mais aussi des répertoires classiques et contemporains (Les Bacchantes d’Euripide, Fairy Queen D’Olivier Cadiot). Il dirige les compagnies « L’Ensemble à des temps meilleurs » et « Le collectif 17 ».

 

Note d’intention des auteurs:

Sur scène, Clément Viktorovitch, qui analyse tous les jours les prises de parole des politiciens, va franchir la frontière qui les sépare. Passer de l’autre côté, et écrire pour eux. Parce qu’il connaît et dénonce les procédés rhétoriques utilisés pour manipuler un auditoire, il est le mieux placé pour interpréter celui qui les utiliserait à ses fins ou à celles de son parti.

Vous assisterez à 30 minutes d’un spectacle actuellement en création.

« La Subversion du Langage» est l’occasion pour nous de continuer à transmettre des outils d’analyse et « d’autodéfense intellectuelle ». Mais au-delà, nous voulons aussi raconter l’histoire d’un homme qui, plongé dans les ténèbres du rejet, par vengeance, découvre soudain la beauté de l’idéal démocratique. Que se passerait-il si les citoyens l’écoutaient ? Et, en conséquence… cessaient d’écouter les politiques ? Au fond, c’est la qualité du débat public que nous interrogeons. Au-delà de la subversion du langage, des mensonges et des tentatives de manipulation dont nous sommes toutes et tous victimes, est-il possible d’imaginer un autre monde, dans lequel triompherait la force non violente du meilleur argument ?