Faites mon enterrement

Auteur : Théophile Clément Brossas
Mise en scène : Théophile Clément Brossas
Avec : Maxime Lélue, Eric Pucheu

Le petit frère va mourir, le grand frère vient de devenir père. Le petit frère veut mourir les yeux dans les yeux avec le grand frère. Le grand frère veut que le petit frère rencontre son fils. Le petit frère ne veut pas. Chacun se débat contre son urgence, son besoin de souvenirs, sa peur effrayante de l’après. Dans une sorte de valse entre le rire et les larmes, c’est le petit frère qui mène la danse pour la dernière fois

dates et horaires :mercredi 22/05 à 22h00, samedi 25/05 à 19h45, mercredi 29/05 à 19h45, samedi 01/06 à 20h30, mercredi 05/06 à 19h45, samedi 08/06 à 19h45.
Bio

Formé en 2016 au Théâtre du Nouveau Monde à Montréal où il participe à la création de plusieurs spectacles, Théophile Clément Brossas rentre à Paris et monte une première pièce en 2018, L’Eau des Saraph, au Théâtre Aleph. Il crée ensuite Animal-Machine, pour le festival des Mises en capsules 2023. En parallèle, il travaille actuellement pour la télévision en tant que producteur.

Note d’intention

Faites mon enterrement, se concentre sur le lien qui peut exister entre deux frères. Cet amour obligé par la nature, cette amitié forcée par le même ventre. En plongeant les deux personnages dans un moment extrême où la mort et la vie se mêlent, cette pièce sous-tend un sentiment d’urgence permanent. Le décès prématuré du petit frère est la raison principale de cette urgence. Lorsque la mort est attendue mais arrive bien avant la sérénité, alors la peur et la rancune sont au rendez-vous.
À l’instar d’Animal-Machine (présenté l’année dernière au festival), Faites mon enterrement se nourrit d’éléments autobiographiques précis et de liens familiaux connus et éprouvés. C’est la force inouïe de mon amour pour mon frère qui m’a fait écrire ces mots. Le ton, lui, vient de sa demande à la fin de ma dernière pièce : “Un jour tu vas nous écrire un truc drôle ?”. Ainsi, Faites mon enterrement met en scène deux personnages exubérants qui se disputent comme des enfants et refusent à la mort la lourdeur protocolaire qu’elle impose souvent.