Mise en scène : Alexandra Bialy
Assistant mise en scène : Léo Grêlé
Création musicale : Dominique Matteï
Création lumière : Tristan Mouget
Cascades : Jordan Topenas
Londres. 1888. Un meurtre dans une impasse un peu glauque. Warren, le chef de la Police, traîne la patte pour ouvrir une enquête… la victime est une femme… une prostituée en plus, ça ferait beaucoup de paperasse pour pas grand-chose. Et puis de toute façon, demain tout le monde aura oublié.
Comédienne, metteuse en scène et scénariste, Alexandra se forme à Lyon avant de poser ses valises à Paris en 2016. Elle met en scène les spectacles d’Alex Ramirès (Palais des glaces, Casino de Paris…), de François Martinez, d’Alex Fredo, de Camille Giry et le Gala d’ouverture du festival de Montreux 2021. Cette année, elle réalisera son premier court-métrage, produit par Nolita.
C’est bizarre cette tendance qu’on a à starifier les serial killers, non ? Des exemples, il y en a plein les plateformes… Mais Quid des victimes ? Qui étaient-elles ? Pourquoi ce ne sont pas d’elles dont on se souvient ? Pour cette capsule, j’ai choisi de m’emparer d’un fait divers, dont on connaît tous la « star », afin de remettre les victimes au centre de l’histoire. Car même si on est au théâtre, leur disparition à elles est bien réelle. Dans cette époque qui n’est plus la nôtre, j’aborde des sujets qui sont pourtant toujours d’actualité. J’aime les ambiances singulières, ouvrir les portes sur l’interdit et tant qu’à faire, dépoussiérer l’histoire. Demain, tout le monde aura oublié, c’est une enquête mystérieuse pleine de « loupés », dans un Londres bouillonnant sous-tension. C’est une aventure collective, avec six comédien.ne.s au plateau, une mise en scène rythmée, des références documentées, de la bagarre, de la musique, mais c’est aussi, avant tout, une comédie. Et à l’anglaise s’il vous plaît. Elle sera donc absurde et grinçante, avec une tasse de thé et une tranche de citron.