ANIMAL – MACHINE

Auteur : Théophile Clément Brossas
Mise en scène :  Théophile Clément Brossas
Musique : Pierre Herveux – Maxime Lelue
Avec : Carole Bianic – Julien De Saint Jean- Thomas Fera – Thomas Lempire

Face à une montagne, une famille constate qu’atteindre le sommet en montgolfière sera trop cher. Qu’à cela ne tienne, elle décide de greffer à Céléris, le cadet, le corps de son cheval afin de gravir la montagne sur son dos. L’opération est anodine pour les parents qui passent leur vie à construire des automates d’animaux en voie d’extinction. Pourtant Céléris hésite, et on peut le comprendre.

Dates et horaires : mercredi 24/05 à 22h00, samedi 27/05 à 19h00, mercredi 31/05 à 19h45, samedi 03/06 à 19h00, mercredi 07/06 à 21h15, samedi 10/06 à 19h00.

 

Bio du metteur en scène :

Formé en 2016 au Théâtre du Nouveau Monde à Montréal où il participe à la création de plusieurs spectacles, Théophile Clément Brossas rentre à Paris et monte une première pièce en 2018, L’Eau des Saraph, au Théâtre Aleph. Il travaille actuellement en tant que directeur artistique sur une série télévisée. Parallèlement il écrit plusieurs pièces dont Animal-Machine.

 

Note d’intention de l’auteur :

Animal – Machine est une sorte d’autoportrait fantasmé, d’élucubration fantastique de mes “retours à la maison”. En poussant les métaphores et la poésie au-delà des limites du réel, j’ancre chaque scène, chaque dialogue dans des rapports connus et qui me paraissent universels. En effet, si cette pièce s’autorise à tutoyer l’absurde, elle reste la plus personnelle que j’ai écrite jusqu’alors. C’est une histoire simple, celle de la distance, du changement que l’on ne voit pas s’installer jusqu’à ce que le miroir d’une maison d’enfance vous renvoie le masque du monstre abandonniste que portent tous ceux qui ont fui leur campagne pour lui préférer les lumières de la ville. Animal – Machine est une déclaration d’amour à mon Berry natal et à ma famille qui a très vite compris que j’étais de ceux pour qui le climat est meilleur ailleurs. Je tente ainsi de faire jaillir les paradoxes qui émergent lorsque les socialisations se multiplient et se confrontent, lorsqu’on oublie qui l’on est et ce dont on a besoin.